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Interview #101 François Dingremont
Vidéo | Interviews
Research Project : "Philosophical misunderstandings around the myth of Ulysses" This project questions different biases regarding the philosophical interpretation of the myth of Ulysses. Ulysses can be seen as the symbol of two ways of thinking about man’s relationship to Reason. According to a first interpretation, Ulysses, seen as a positive hero, a traveler and an apprentice philosopher embodies the “humanist” pole for a Reason which is synonymous with emancipation from a “mythical” context. Refusing Calypso’s offer of immortality, he makes the choice for a life freed from dependence on the gods. According to this approach, the Odyssey is a philosophical epic narrating the hardships that this choice forces him to endure. According to the second approach, he is on the contrary, the negative hero of the triumphant instrumental Reason, purely motivated by self-preservation at any price and therefore violent towards his social and symbolic entourage. The misunderstanding is that these two interpretative options assume that Reason has, in Homeric imaginary, the same signification as in their own. However, nothing in the Odyssey corresponds to what Conche, Ferry, and Adorno, Horkheimer call Reason. These definitions have been handed down from a dualistic vision of culture. They do not represent the duality of Homeric thinking which, far from establishing irreducible distinctions and hierarchies (myth vs reason; religious vs secular; self vs other; tradition vs modernity), sets up a bipolarity in which clarity and the search for stable reference points and a balanced kosmos, necessarily involves opacity, a vehicle for confusion, and a vital part of any form of identity. This is how we interpret Ulysses’ polytropic, opaque and rolling identity – his mètis. A study of Ulysses’ intelligence in a crisis – for the epic is a literature of crisis – tells us less about the “Greek Miracle”, seen as the awakening or the triumph of a proto-dualistic Reason, and more about the Greek commitment to creating and maintaining their own opacity. An opacity which, far from emerging as the veil which must be lifted by Reason, is presented as an aesthetic, anthropological and ontological value.
Conférence de Juliette Grange le 24 octobre 2017, 57mn
Vidéo | Lectures
Philosophe de formation, Juliette Grange est spécialiste de la pensée française du XIXe siècle, des relations entre sciences humaines, éthique et politique et des questions de technique et d’environnement. Lors de sa conférence à l’IEA, elle abordera la question de l’idée républicaine aujourd’hui : qu’est-ce qu’une politique républicaine ? Qu’est-ce qui distingue démocratie et républicanisme ? Quelles différences y a-t-il entre le républicanisme « à la française » et les républicanistes anglo-saxons ? Pour ce faire, sa conférence s’articulera en trois parties : - Peuple et république : qu’est-ce que représenter ? - La dépersonnalisation du pouvoir : séparation et désincarnation. - Autonomie du sujet, liberté de l’individu. Avant de conclure sa conférence et d’entamer le débat avec le public, la conférencière ouvrira son sujet à celui plus large de « l’État nation, l’avenir européen de l’idée républicaine ». Juliette Grange est agrégée de philosophie, docteur d’État et professeur des Universités à l’Université François Rabelais de Tours. Auteur entre autres de La Philosophie d’Auguste Comte (PUF 1996), de L’Idée de République (Agora Pocket 2008) et de Pour une philosophie de l’écologie (Agora Pocket 2012), elle est co-éditrice des Œuvres complètes de Saint-Simon (PUF 2012) et va bientôt publier chez Pocket un nouvel ouvrage sur les Néo-conservateurs.
Conférence IEAoLu de Dominique Cardon le 10 octobre 2017, 65mn
Vidéo | Lectures
« Nous sommes entrés dans une société de calculs. Les techniques algorithmiques qui se déploient avec le monde des big data prétendent capturer au plus près les comportements des individus et prédire ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent et ce qu’ils vont faire. À partir d’une approche de sociologie des sciences et des techniques, cette présentation s’attachera à analyser les différentes formes de calculabilité, et leurs épistémologies associées, qui se sont déployés dans les univers numériques. On prêtera notamment attention aux développements actuels des méthodes d’apprentissage (machine learning) et à la manière dont ils sont réinvestis par certains comme un (nouveau) retour de la promesse de l’intelligence artificielle. On s’interrogera enfin sur le paradigme comportementaliste qui est au cœur de cette nouvelle forme de calculabilité. Mais le monde devient-il pour autant plus prévisible ? Jusqu’où peut-on personnaliser sans défaire la société ? Comment peut-on comprendre et réguler les décisions des nouveaux calculateurs ? » Dominique Cardon est professeur de sociologie à Sciences po/Medialab. Ses travaux portent sur les usages d’Internet et les transformations de l’espace public numérique. Récemment, ses recherches se sont penchées sur les réseaux sociaux de l’Internet, les formes d’identité en ligne, l’autoproduction amateur et l’analyse des formes de coopération et de gouvernance dans les grands collectifs en ligne. Il conduit aujourd’hui une analyse sociologique des algorithmes permettant d’organiser l’information sur le web.
Entretien avec Justice Aftab Alam et Alain Supiot seconde partie
Vidéo | Other
Entretien animée par Lauréline Fontaine, professeure à la Sorbonne Nouvelle
Entretien avec Justice Aftab Alam et Alain Supiot première partie
Vidéo | Other
Entretien animée par Lauréline Fontaine, professeure à la Sorbonne Nouvelle
Conférence de Maria Nadia El Cheick le 23 mai 2017, 53mn
Vidéo | Lectures, Colloquium
Organisée en collaboration avec la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin, conférence de Nadia Maria EL CHEIKH, doyen de la faculté des arts et des sciences de l’Université américaine de Beyrouth, dans le cadre du colloque international IPRA : Genèses: étude comparative des historiographies de l’essor du christianisme, du judaïsme rabbinique et de l’islam qui se déroule les 22,23 et 24 mai 2017. Quand les Abbassides firent tomber la dynastie des Omeyyades en 750, l’un des principaux éléments qui instaura et légitima leur autorité était leur rapport envers leurs sujets musulmans. Nadia Maria El Cheikh montre que les idées sur les femmes furent centrales dans le processus au cours duquel le califat Abbasside, qui ouvrit la voie à l’âge d’or de l’Islam, atteignit sa forme définitive. Dans la plupart des cultures islamiques médiévales, l’Islam Arabe s’opposait au jahl, cet état d’impureté et de corruption qui existait avant la fondation de l’Islam. Avec le temps, le concept de jahl prit une signification plus générale renvoyant à la condition d’ignorance et de barbarisme—ainsi qu’à celle plus spécifiquement associée, dans le discours Abbasside, aux femmes. Les concepts de féminité et de genre devinrent des principes organisationnels majeurs dans l’articulation de l’identité musulmane. Les groupes dont les croyances et attitudes étaient perçues par les Abbassides comme des menaces étaient représentés dans les textes des Abbassides à travers des métaphores genrées et l’utilisation de concepts de différenciation sexuelle. Parmi eux, on retrouve non seulement les jahilis qui vécurent avant le prophète Mohammed, mais aussi des peuples vivant au-delà des frontières de l’Empire, par exemple les Byzantins ainsi que les Qarmats, des hérétiques qui défiaient leur pouvoir. Ces éléments ont influencé la manière dont les femmes étaient perçues et ont ainsi contribué à la construction historique de l’identité musulmane féminine. Cette étude montre comment genre et sexualité étaient utilisés pour articuler les différences culturelles et formuler les identités dans le système de pouvoir et de pensée Abbasside. Women, Islam, and Abbasid Identity démontre l’importance des femme dans l’écriture de l’histoire de l’Islam.
Conférence d'Angelo Vulpiani le 15 février 2017, 43mn
Vidéo | Lectures, Colloquium
Colloque " Modèles mathématiques et prévisions : leurs usages et abus dans les sciences humaines et les sciences de la nature " Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut d’Etudes Avancées de Nantes et du colloque organisé par Giuseppe Longo, épistémologue, mathématicien, membre associé de l’IEA de Nantes 2014/2017, nous propose une intervention d'Angelo Vulpiani, physicien, Université de Rome I, sur le thème : " Lessons of reality : the lesson of weather forecasting, since Richardson and von Neumann ".
Entretien avec Vidya Rao
Vidéo | Interviews
Entretien avec Ravi Sankar Vasudevan
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Entretien avec Andreas Eckert
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