Le mercredi 25 juillet 2025, l’Institut d’études avancées de Nantes a vécu une journée forte de sens, pendant laquelle se sont tenues une réunion réunissant de nombreux partenaires et la soirée de clôture de l’année 24-25. Malgré le contexte complexe, cette journée a confirmé la vitalité et la détermination d’une communauté engagée à faire vivre un lieu de recherche ouvert, pluriel et solidaire.


Le mercredi 25 juillet a été une journée clé pour l’Institut.
En milieu d’après-midi, partenaires universitaires, acteurs culturels et privés se sont réunis pour faire le point sur une année pleine de défis, marquée par des ajustements structurels et un désir collectif de continuer à faire vivre et évoluer l’Institut.
Ce temps d’échanges a témoigné d’une énergie partagée et d’envies de collaborations renforcées, dans un contexte de réductions budgétaires et de transformations organisationnelles. L’importance d’un Institut à la fois refuge pour la recherche et lieu ouvert sur le territoire et le monde a été largement affirmée.
En soirée, la traditionnelle clôture de l’année 24-25 a offert un moment chaleureux et convivial, rassemblant les fellows, les partenaires, les proches de l'Institut et l’équipe au complet.
Ce fut l’occasion de revenir sur les projets de recherche, les collaborations nouées, et d’échanger autour des ambitions pour l’année à venir.
Plusieurs fellows ont témoigné de leur attachement à cet espace unique : lieu d’hospitalité intellectuelle et d’ouverture. La passation entre Pierre-Etienne Kenfack et Sophie Halart, nouvelle directrice, a marqué symboliquement ce temps de transition.
Face aux départs liés aux récentes restructurations, un message sincère de soutien a été adressé à l’ensemble de l’équipe : à celles et ceux qui ont accompagné le projet jusqu’à fin juin, à celles et ceux qui assurent la clôture et la passation dans ce moment de transition, et à celles et ceux qui poursuivent avec détermination et enthousiasme l’avenir de l’Institut.


Prenant la parole en clôture de la soirée, la directrice entrante, Sophie Halart, a réaffirmé la vocation singulière de l’Institut : un lieu-refuge pour les pensées critiques, un espace d’accueil pour les savoirs en marge, les récits subalternes, les mémoires immatérielles. Elle a rappelé combien l’Institut puise sa force dans une intelligence de l’orientation, davantage que dans la projection, et dans une attention renouvelée à la pluralité des langues, des cultures et des attachements. Face aux bouleversements géopolitiques et aux tentatives de musellement de la recherche dans le monde, elle a réaffirmé l’importance de défendre, ici à Nantes, une science du dialogue et de la nuance, une pensée habitée, vivante, enracinée dans les échanges, les prises de risque, les solidarités intellectuelles et les formes émergentes de savoirs et d’engagements qui redessinent les contours d’un monde commun.
Cette double rencontre illustre parfaitement les enjeux d’un Institut en mutation : maintenir son rayonnement international tout en renforçant ses liens avec le territoire, conjuguer recherche de pointe et inclusivité, et surtout préserver son rôle de refuge et de creuset d’innovation. Pour en savoir plus sur la situation actuelle de l’Institut et ses perspectives, vous pouvez consulter l’article complet ici.