Publication aux éditions Adriana Hidalgo, Buenos Aires, de Diario de Nantes (Journal de Nantes) par José-Emilio Burucua, membre associé à l’IEA de Nantes
23 juillet 2020
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Publication aux éditions Adriana Hidalgo, Buenos Aires, de Diario de Nantes (Journal de Nantes) par José-Emilio Burucua, membre associé à l’IEA de Nantes

Lors de sa résidence à l’IEA de Nantes en 2015-2016, José-Emilio Burucua a tenu un journal qu’il vient de faire paraître aux éditions Adriana Hidalgo à Buenos Aires, Argentine.

« Avec la même aisance et la même érudition que ses "Lettres américaines", "Lettres de la Méditerranée orientale" et "Lettres de Berlin", José Emilio Burucúa raconte son long séjour de recherche à Nantes, avec une grande rigueur et un grand sens de l’humour, offrant au lecteur un voyage culturel, artistique, historique, musical, cinématographique, touristique et gastronomique. Dès son arrivée dans la ville, Burucúa ouvre son fascinant "Journal de Nantes" : "Cette ville est un intéressant mélange de gothique, de baroque néoclassique à la française et d’architecture très contemporaine (érigée principalement dans les quartiers détruits par les bombardements alliés en 1943-44 ; ici, tout près, à Saint-Nazaire, les Nazis avaient l’une des bases sous-marines les plus redoutables de tout l’Atlantique). Du XVIIe au XIXe siècle, il n’y avait à Nantes aucune institution, aucun lien social, aucune entreprise, aucun projet personnel ou collectif qui n’ait été conditionné par la traite des esclaves. Ce commerce infâme, initialement géré par les armateurs des chantiers navals situés aux embouchures de la Loire, déversait ses profits incommensurables dans le confort et la beauté de l’architecture, dans les vaillantes coutumes d’une bourgeoisie qui s’approvisionnait aux Antilles et en Inde en objets, tissus et denrées alimentaires les plus raffinés et les plus chers. Mon contact avec la barbarie est devenue une habitude, qui me permet de garder l’œil ouvert, sans pitié, sur les fléaux du monde..." »

(Descriptif des éditions Adriana Hidalgo)

L’ouvrage est disponible en version électronique ici.