Jessica WISKUS

Poste

Université de Yale

Discipline
Philosophie
Pays
Etats-Unis d'Amérique
Jessica WISKUS
Période

Janvier à Juin 2021

Biographie

Jessica Wiskus, docteur en musique de l’Université de Yale, est actuellement chercheuse au Simon Silverman Phénoménologie Center de l’Université de Duquesne (Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis). Son travail de recherche se situe à la croisée de la philosophie et de la musique, et concerne en particulier l’expression musicale comme forme de pensée philosophique. En 2013, elle a publié The Rhythm of Thought: Art, Literature, and Music after Merleau-Ponty chez Université de Chicago Presse, où elle développe l’idée selon laquelle le rythme est le fondement d’une nouvelle forme de réflexion philosophique. Elle a publié plusieurs articles dans des revues spécialisés: Continental Philosophy Review, The Journal of the British Society for Phenomenology, Research in Phenomenology, Journal of Speculative Philosophy, Philosophy Today, Musiktheorie: Zeitschrift für Musikwissenschaft, et Music Theory Spectrum (à paraître). Chercheur résidente à l’Institut d’études avancées de Aarhus (Aarhus, Danemark) de Février 2017 à Juillet 2018, elle a fait partie du département de Musique de l’Université de Duquesne en tant que musicologue pendant près de vingt ans, où elle a enseigné l’esthétique et la philosophie de la musique, ainsi que l’histoire des théories musicales, à des musiciens comme à des philosophes.

Projet de recherche

"La mémoire et lart ancien qui apprend à bien moduler"

En s’appuyant sur les œuvres de philosophie antique, cette recherche s’intéresse avant tout au le lien entre musique, mémoire, et éthique philosophique (comme soin de l’âme) en cherchant à élucider la part de conscience du temps—c’est-à-dire, l’écoulement de l’âme, psuch?. Ce travail explore les questions suivantes : pourquoi les philosophes anciens attribuent-ils à la musique une gamme de pouvoirs extraordinaires ? Par exemple, pourquoi croient-ils que la musique renforce la mémoire ? Musique et ethos (c’est-à-dire, l’état de l’âme) : quel est le sens de leur relation ? Enfin, pourquoi la philosophie “est la musique la plus haute” (Phédon 61a) selon Socrate ? La philosophie peut-elle nous apprendre quelque chose sur l’éthique (comme soin de l’âme) non seulement à travers ses concepts mais, comme la musique, à travers le jeu de ses idées ?