Dans un contexte où la planification territoriale est souvent dominée par la recherche de contrôle strict des délais, budgets et contraintes, un nouvel article propose d’ouvrir la voie à une autre approche. Issu des travaux de la Chaire Habiter au prisme des limites planétaires, Et si on lâchait prise ? interroge la place de l’improvisation et de l’adaptation face aux aléas inévitables des projets urbains et territoriaux. Ce texte invite ainsi à repenser la notion même de maîtrise dans la fabrique des villes, en valorisant un dialogue vivant avec l’imprévisible.

S’inspirant de la permaculture et de l’architecture participative, l’article Et si on lâchait prise ? souligne que les projets territoriaux, loin d’être linéaires, gagnent à intégrer l’imprévu et l’adaptation continue. Il questionne ce que garantit la maîtrise et ce qu’elle peut limiter, tout en proposant de donner une place plus grande à l’improvisation dans la conception et la réalisation des aménagements.
Cette réflexion collective, portée par un large réseau d’acteurs engagés, est disponible dans le dernier numéro de la Revue Œconomia Humana (UQAM), consacré à la Redirection Écologique. Elle fait écho aux échanges nourris par la Chaire et invite à prolonger le débat.
Par Yann Thoreau La Salle, Camille Picard, Clémence Aumond et Michel Vayssié
Revue Œconomia Humana