Biographie
Elia NURVISTA explore un large éventail de médiums artistiques avec une approche interdisciplinaire et se concentre sur le discours sur la nourriture. À travers la nourriture, elle entend scruter le pouvoir, les inégalités sociales et économiques dans ce monde. En 2015, elle a initié Bakudapan, un groupe d'étude sur la nourriture, avec des collègues issus de milieux interdisciplinaires. Avec Bakudapan, elle a mené des recherches sur l'alimentation dans le contexte socio-politique et culturel. Elle fait également partie de Struggles for Sovereignty, la plateforme de solidarité sur la terre, l'eau, l'agriculture et l'alimentation, lancée par Bakudapan et Bodies of Power/Power for Bodies. Elle a participé à plusieurs expositions, dont le Dhaka Art Summit à Dhaka (2020), la Karachi Biennale à Karachi (2019) et la 9e Triennale d'art contemporain d'Asie-Pacifique, au QAGOMA, à Brisbane (2018). Elle a été nominée pour le prix Visible (2017) pour ses pratiques d'engagement social. Elle a également été commissaire de la Biennale Equator VI de Jogja ; l'Indonésie avec l'Océanie (2021), ADAM LAB au TPAC (Taipei Performing Arts Center).
Profil de l'artiste
Projet de recherche
Ce projet tente d'explorer la complexité qui se cache derrière l'économie de l'huile de palme. Mon intérêt est d'examiner cette situation paradoxale entre l'éthique et la politique, qui s'entremêlent avec le capital et le profit qui investissent dans l'industrie de l'huile de palme et qui, en fin de compte, génèrent certaines politiques, à travers de longs débats sur l'écologie dévastatrice, l'exploitation de la main d'œuvre, les conflits fonciers des peuples indigènes du Sud, à l'éthique du consommateur et aux politiques publiques liées à la chaîne de la production à la consommation. Je suis impatiente de voir le discours entre la morale et la politique du gouvernement, des entreprises, des investisseurs et des actionnaires qui doivent rendre des comptes et être responsables de la crise climatique, écologique et humanitaire. Parallèlement, les mêmes acteurs, par l'intermédiaire des forces du marché, ont impliqué le pouvoir et la loi pour établir les réglementations sur la gestion des sociétés par actions et des marchés financiers transnationaux, ce qui a facilité la coopération entre les investisseurs métropolitains et les entrepreneurs frontaliers.
