La rivière avance, les voix s’affirment... Où en est le projet ?

À l’approche de l’été, le projet Vers une internationale des rivières poursuit son cours, alimenté par de nouvelles rencontres, des ateliers en préparation, et un horizon partagé : le temps fort #3, qui se tiendra le samedi 29 novembre 2025 au Lieu Unique.

Propositions de loi

Depuis ses débuts, le projet rassemble chercheur·es, juristes, artistes, militant·es, citoyen·nes et élu·es autour d’un objectif commun : faire entendre la voix des fleuves et imaginer des formes renouvelées de cohabitation avec les milieux vivants. En quelques mois, la dynamique s’est amplifiée : plusieurs propositions de lois inspirées par les ateliers précédents ont été apportées à l’Assemblée nationale, lors d’un colloque historique sur les droits de la nature à relire ici.

Atelier des lois à venir

Le 3 septembre, dans le cadre de la Grande Remontée de la Loire, l’Institut d’études avancées accueillera une escale symbolique du voyage fluvial. À cette occasion, les bateliers en route vers Orléans rencontreront les membres du Conseil des témoins pour échanger autour des propositions de lois en cours d’élaboration et faire entendre, ensemble, la voix du fleuve.


👉 Plus d'infos sur cette escale

Temps fort #3 - samedi 29 novembre 2025

Après avoir appelé à considérer les entités naturelles comme « sujets de droits » (Temps fort #1), puis exploré les jurisprudences du monde entier où des rivières ou des lagunes ont été reconnues comme « personnes juridiques » (Temps fort #2), le projet s’apprête à franchir une nouvelle étape décisive.

Le samedi 29 novembre 2025, à partir de 16h, au Lieu Unique à Nantes, le public est invité à former LA GRANDE ASSEMBLÉE.

À l’image des parlements où les débats se prolongent parfois bien au-delà de minuit, cette soirée-marathon mettra en discussion les propositions de lois élaborées par le Conseil des témoins — un groupe de douze citoyennes et citoyens des environs de Nantes. L’objectif : imaginer ensemble un droit vivant, capable de reconnaître la Loire, l’Estuaire et d’autres entités naturelles comme entités juridiques à part entière.

Un moment historique à ne pas manquer pour toutes celles et ceux qui veulent participer à l’élaboration d’un droit plus juste, plus vivant, plus habitable.