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Entretien #102 avec Alfonsina Bellio
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Alfonsina Bellio propose un projet visant à analyser les phénomènes de médiumnité et de voyance qui caractérisaient certaines couches de la population, féminine dans la majorité des cas, en Italie du Sud. En Calabre, le domaine religieux a rapidement changé si bien que la réalité contemporaine s’est complexifiée. En effet, elle oscille continuellement entre la mémoire de la civilisation paysanne et l’abandon de ce passé. De même, la réalité fluctue entre l’action d’instruction ecclésiastique et la diffusion de nouveaux mouvements religieux. Une vision globale du modèle contemporain de la prophétie, la voyance et la médiumnité calabraises, de leurs enjeux, leurs transformations et leur articulation, regorge d’une telle richesse qu’une pluralité d’approches interprétatives est nécessaire pour l’appréhender. Il s’agit de chercher à comprendre les dynamiques de la croyance et des formes institutionnelles que peuvent revêtir la culture et l’autorité religieuses. En parallèle, l’accent est mis sur les formations de nouveaux codes culturels au prisme des formes d’intermédiation avec le surnaturel. Alfonsina Bellio est anthropologue et coreprésentante des chercheurs postdoctoraux du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités GSRL-Paris (EPHE-CNRS). Elle est co-responsable du séminaire de recherche « Religion et politique : la matière de l’Apocalyse » à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et également chargée d’enseignement en anthropologie de l’Europe à l’Université de Bordeaux et de sociologie des religions à l’Université Catholique de l’Ouest d’Angers. C’est sous la direction de Daniel Fabre qu’elle a obtenu son diplôme de Master en anthropologie sociale et historique de l’Europe à l’EHESS. Elle a ensuite soutenu sa thèse de doctorat en anthropologie et littérature à l’Université de Cosenza (Italie). Lauréate de différentes bourses postdoctorales ainsi que du programme « Research in Paris », elle a bénéficié d’une bourse de la Mairie de Paris durant l’année 2012-2013. Elle a mené ses recherches et enseigné auprès de diverses institutions et organismes de recherche, parmi lesquels : le Département de sciences humaines de l’Université de Calabre, mais aussi le Ministère italien des biens et des activités culturels ainsi que la Surintendance pour le patrimoine historique, artistique et ethno-anthropologique de Calabre et l’Université de Milan. Elle est également responsable du dossier Giuseppe Pitrè pour la Base d’études et de recherches sur l’organisation des savoirs ethnographiques (BÉROSE) et secrétaire du Réseau de Coopération Scientifique et Technique du Conseil de l’Europe, FER EURETHNO. Les résultats de ses travaux ont été présentés dans de nombreux colloques scientifiques internationaux (Italie, France, Roumanie, Russie, Serbie, Bulgarie, Lituanie, Belgique, Portugal, Espagne, Croatie, Allemagne, Canada).
Entretien #101 avec François Dingremont
Vidéo | Entretiens
Projet de recherche : "Malentendus philosophiques autour du mythe d’Ulysse " Ce projet de recherche questionne un certain nombre de parti-pris, créateurs de malentendus, concernant l’interprétation philosophique du mythe d’Ulysse. Ulysse symbolise en effet deux manières de concevoir le rapport de l’homme à la Raison. Selon une première conception, Ulysse est perçu comme un véritable héros, un voyageur et un apprenti philosophe. Il incarne ainsi une facette humaniste de la Raison, alors synonyme d’émancipation vis-à-vis d’un contexte mythique. Refusant l’immortalité offerte par Calypso, il fait le choix de s’affranchir de toute dépendance vis-à-vis des dieux. L’Odyssée serait une épopée philosophique narrant les épreuves que ce choix oblige à endurer. Selon une seconde conception, Ulysse est le héros négatif d’une Raison instrumentale triomphante uniquement motivée par sa survie et donc violente vis-à-vis de son entourage social et symbolique. Ces deux options interprétatives sont sources de malentendus car elles postulent que la signification de la Raison est la même que dans l’imaginaire homérique. Rien pourtant dans l’Odyssée ne correspond à ce que Conche, Ferry, mais aussi Adorno et Horkheimer appellent Raison. Ces définitions sont héritières d’une conception dualiste de la culture. Elles ne correspondent pas à la dualité de la pensée homérique qui, loin d’établir des distinctions irréductibles, des hiérarchies (mythe vs raison ; religieux vs séculier ; soi vs autre ; tradition vs modernité), institue une bipolarité où la clarté, la recherche de repères stables, d’un équilibre du kosmos, ne s’envisage pas sans l’opacité, vecteur de confusion, constitutive de toute forme d’identité. C’est ainsi que nous interprétons l’identité polytropique, opaque, ondoyante, d’Ulysse, sa mètis. Une étude de l’intelligence ulysséenne de la crise - puisque l’épopée est une littérature de la crise - nous renseignera donc moins sur le « Miracle grec », vu comme l’éveil ou le triomphe d’une Raison proto-dualiste, que sur l’attachement grec à édifier et entretenir leur propre opacité. Opacité, qui loin d’apparaître comme le voile que la Raison a pour mission de lever, est posée comme une valeur esthétique, anthropologique et ontologique.
Conférence de Juliette Grange le 24 octobre 2017, 57mn
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Philosophe de formation, Juliette Grange est spécialiste de la pensée française du XIXe siècle, des relations entre sciences humaines, éthique et politique et des questions de technique et d’environnement. Lors de sa conférence à l’IEA, elle abordera la question de l’idée républicaine aujourd’hui : qu’est-ce qu’une politique républicaine ? Qu’est-ce qui distingue démocratie et républicanisme ? Quelles différences y a-t-il entre le républicanisme « à la française » et les républicanistes anglo-saxons ? Pour ce faire, sa conférence s’articulera en trois parties : - Peuple et république : qu’est-ce que représenter ? - La dépersonnalisation du pouvoir : séparation et désincarnation. - Autonomie du sujet, liberté de l’individu. Avant de conclure sa conférence et d’entamer le débat avec le public, la conférencière ouvrira son sujet à celui plus large de « l’État nation, l’avenir européen de l’idée républicaine ». Juliette Grange est agrégée de philosophie, docteur d’État et professeur des Universités à l’Université François Rabelais de Tours. Auteur entre autres de La Philosophie d’Auguste Comte (PUF 1996), de L’Idée de République (Agora Pocket 2008) et de Pour une philosophie de l’écologie (Agora Pocket 2012), elle est co-éditrice des Œuvres complètes de Saint-Simon (PUF 2012) et va bientôt publier chez Pocket un nouvel ouvrage sur les Néo-conservateurs.
Conférence IEAoLu de Dominique Cardon le 10 octobre 2017, 65mn
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« Nous sommes entrés dans une société de calculs. Les techniques algorithmiques qui se déploient avec le monde des big data prétendent capturer au plus près les comportements des individus et prédire ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent et ce qu’ils vont faire. À partir d’une approche de sociologie des sciences et des techniques, cette présentation s’attachera à analyser les différentes formes de calculabilité, et leurs épistémologies associées, qui se sont déployés dans les univers numériques. On prêtera notamment attention aux développements actuels des méthodes d’apprentissage (machine learning) et à la manière dont ils sont réinvestis par certains comme un (nouveau) retour de la promesse de l’intelligence artificielle. On s’interrogera enfin sur le paradigme comportementaliste qui est au cœur de cette nouvelle forme de calculabilité. Mais le monde devient-il pour autant plus prévisible ? Jusqu’où peut-on personnaliser sans défaire la société ? Comment peut-on comprendre et réguler les décisions des nouveaux calculateurs ? » Dominique Cardon est professeur de sociologie à Sciences po/Medialab. Ses travaux portent sur les usages d’Internet et les transformations de l’espace public numérique. Récemment, ses recherches se sont penchées sur les réseaux sociaux de l’Internet, les formes d’identité en ligne, l’autoproduction amateur et l’analyse des formes de coopération et de gouvernance dans les grands collectifs en ligne. Il conduit aujourd’hui une analyse sociologique des algorithmes permettant d’organiser l’information sur le web.
Entretien avec Justice Aftab Alam et Alain Supiot seconde partie
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Entretien animée par Lauréline Fontaine, professeure à la Sorbonne Nouvelle
Entretien avec Justice Aftab Alam et Alain Supiot première partie
Vidéo | Autres
Entretien animée par Lauréline Fontaine, professeure à la Sorbonne Nouvelle
Conférence de Maria Nadia El Cheick le 23 mai 2017, 53mn
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Organisée en collaboration avec la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin, conférence de Nadia Maria EL CHEIKH, doyen de la faculté des arts et des sciences de l’Université américaine de Beyrouth, dans le cadre du colloque international IPRA : Genèses: étude comparative des historiographies de l’essor du christianisme, du judaïsme rabbinique et de l’islam qui se déroule les 22,23 et 24 mai 2017. Quand les Abbassides firent tomber la dynastie des Omeyyades en 750, l’un des principaux éléments qui instaura et légitima leur autorité était leur rapport envers leurs sujets musulmans. Nadia Maria El Cheikh montre que les idées sur les femmes furent centrales dans le processus au cours duquel le califat Abbasside, qui ouvrit la voie à l’âge d’or de l’Islam, atteignit sa forme définitive. Dans la plupart des cultures islamiques médiévales, l’Islam Arabe s’opposait au jahl, cet état d’impureté et de corruption qui existait avant la fondation de l’Islam. Avec le temps, le concept de jahl prit une signification plus générale renvoyant à la condition d’ignorance et de barbarisme—ainsi qu’à celle plus spécifiquement associée, dans le discours Abbasside, aux femmes. Les concepts de féminité et de genre devinrent des principes organisationnels majeurs dans l’articulation de l’identité musulmane. Les groupes dont les croyances et attitudes étaient perçues par les Abbassides comme des menaces étaient représentés dans les textes des Abbassides à travers des métaphores genrées et l’utilisation de concepts de différenciation sexuelle. Parmi eux, on retrouve non seulement les jahilis qui vécurent avant le prophète Mohammed, mais aussi des peuples vivant au-delà des frontières de l’Empire, par exemple les Byzantins ainsi que les Qarmats, des hérétiques qui défiaient leur pouvoir. Ces éléments ont influencé la manière dont les femmes étaient perçues et ont ainsi contribué à la construction historique de l’identité musulmane féminine. Cette étude montre comment genre et sexualité étaient utilisés pour articuler les différences culturelles et formuler les identités dans le système de pouvoir et de pensée Abbasside. Women, Islam, and Abbasid Identity démontre l’importance des femme dans l’écriture de l’histoire de l’Islam.
Conférence d’Angelo Vulpiani le 15 février 2017, 43mn
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Colloque " Modèles mathématiques et prévisions : leurs usages et abus dans les sciences humaines et les sciences de la nature " Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut d’Etudes Avancées de Nantes et du colloque organisé par Giuseppe Longo, épistémologue, mathématicien, membre associé de l’IEA de Nantes 2014/2017, nous propose une intervention d’Angelo Vulpiani, physicien, Université de Rome I, sur le thème : " Lessons of reality : the lesson of weather forecasting, since Richardson and von Neumann ".
Entretien avec Vidya Rao
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Entretien avec Ravi Sankar Vasudevan
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