Résidents

Ota de LEONARDIS

Sociologie, Université de Milan Bicocca, Italie - Invitée du Directeur

Discipline(s) : Sociologie

Pays : Italie

Période de résidence : De Octobre à décembre 2011.

Projet de recherche

Flatland ou le déclin de la verticalité : représentations de l’ordre social dans le nouveau capitalisme d’occident (ou occidental)
Le projet de mon livre se fonde sur les recherches que j’ai conduites ces dernières années autour des changements dans la gestion et l’organisation des politiques sociales en Italie et en Europe. Ces recherches m’ont fourni les donnés analytiques nécessaires à l’investigation des changements normatifs et constitutionnels que l’on voit à l’œuvre actuellement dans le capitalisme occidental. Ce livre voudrait contribuer à la discussion en montrant comment les représentations symboliques d’un aplatissement de l’architecture verticale de la modernité agissent vis-à-vis de ces changements, tel qu’on peut le voir, par exemple, avec la figure du réseau. Le but est de découvrir comment et sous quelle forme se déplacent les rapports de domination dans cette société horizontale.

Eléments biographiques

Ota de Leonardis est Professeur de Sociologie à l’Université de Milano Bicocca (Italie) où elle est membre du Doctorat Européen d’Etudes Urbaines, URBEUR, et directeur du Laboratoire de Sociologie de l’Action Publique Sui Generis. Auparavant elle a été Professeur de Histoire de la Sociologie, Sociologie des Organisations, Sociologie des normes chez plusieurs Universités d’Italie, aussi que chez un Doctorat de l’Université de Buenos Aires et, au cours de l’année 2005, à l’Ecole des Hautes Etudes de Paris (Groupe de Sociologie Politique et Morale). Ses recherches et publications se sont focalisées sur le domaine des normes, institutions et droits surtout sur les terrains de : la folie, la psychiatrie, et la mise en question de l’asile ; les frontières entre droits sociaux et système pénal, à partir de la figure de la « dangerosité sociale » ; et, dès les années 90, sur le terrain des changements des systèmes de welfare entrainés par la configuration néo-libérale du gouvernement, et leurs implications pour le régime démocratique. Elle est impliquée dans des réseaux Européens de recherche, et dans la direction de plusieurs revues en Italie et Europe.