05 janvier 2012
Publication

"Les implications sociales du renouveau bouddhique en Chine/ Social Implications of the Buddhist Revival in China" par Ji Zhe, résident de l’IEA 2009-2010, et Vincent Goossaert

Social Compass, Revue Internationale de Sociologie de la Religion, décembre 2011, vol. 58, no. 4

"Depuis les années 1980, le bouddhisme en République populaire de Chine a lentement commencé à renaître de ses cendres, avant de connaître un développement rapide depuis une vingtaine d’années. Les statistiques officielles en font foi : en 2008, il y aurait plus de 20000 monastères bouddhiques enregistrés, et le nombre de moines et moniales dépasserait les 200000. Des enquêtes menées entre 2005 et 2007 par des chercheurs et sondage d’opinion montrent que plus de 10% de la population adulte chinoise s’identifie comme croyante dans le bouddhisme (voir Vermander 2009). Si ces statistiques peuvent être contestées pour leurs possibles inexactitudes et leur faible prise en compte des facteurs géopgraphiques, nos observations de terrains les confirment : il n’est pas imprudent de dire que le bouddhisme est devenu la plus importante des cinq religions connues en Chine (soit le bouddhisme, le taoïsme, l’islam, le catholicisme et le protestantisme), avec au moins 100 millions de pratiquants engagés à des niveaux variés à travers le pays. La pratique est en pleine croissance et s’accompagne d’un phénomène de confessionnalisation (les pratiquants se revendiquant bouddhistes bien plus qu’il n’est d’usage)." Suite...

Ji Zhe (résident de l’IEA 2009/2010) et Vincent Goossaert